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    jeudi 29 mai 2014

    Happy !

    Voici une musique qui met la joie, et qui donne envie de danser !
    Une musique marrante et qui remonte le moral !
    Une musique de Pharrell Williams :


    Happy de Pharrell Williams !!!!

    mercredi 28 mai 2014

    Photos 1

    Voici quelques photos prises par moi... J'attends vos commentaires et critiques !!!


    Paysage de neige


    Paysage de printemps (noir et blanc)


    Paysage d'été



     

    mardi 27 mai 2014

    Texte 3

    Voici un texte pour un concours sur le thème : homme de 50 bas dans la hiérarchie sociétaire...



    Londres, 1870…
    La nuit commence à tomber. Un voile blanc se lève sur la ville. Les passants se font rares. Il n’y a plus que lui. L’allumeur de réverbère. Il allume des flammes qu’il place dans les lampadaires qui bordent la rue. Qu’il pleuve ou qu’il vente, ou même qu’il neige, il est toujours là, à allumer se réverbères.
    Il est robuste, trapu, les cheveux grisonnants, une casquette enfoncée sur la tête, la cinquantaine. Il a eu ce travail il y a vingt ans. Et cela lui convient. De fait, c’est un homme solitaire.
    Parfois, le soir, quand la lune est haute dans le ciel, il se surprend à contempler les étoiles d’un air nostalgique. Elles sont sans doute les seules amies qu’il ait.
    Et quand il sort son violon, chaque nuit à la même heure, à minuit, elles semblent presque l’écouter. Il joue toujours le même concerto. Ah ! Il lui rappelle des choses, ce concerto. C’est le jour de ses huit ans que son premier cours de violon avait eu lieu.
    En ce temps-là, il était heureux.
    Puis vers trois heures, il s’adonne à la poésie. Il se sent transporté, il sourit tout seul dans sa barbe, il n’est plus la même. Il est le jeune adolescent rêveur qu’il était dans sa jeunesse, d’une grâce juvénile et d’une imagination débordante. Il a commencé à écrire des poèmes vers l’âge de quatorze ans.
    En ce temps-là, il s’imaginait un avenir brillant.
    Parfois, vers cinq heures, il aperçoit des étoiles filantes. Il fait exactement le même vœu à chaque fois. Ces comètes de feu lui rappellent un certain nombre de souhaits qu’il avait fait, pendant ses dix dernières années. Aucun ne s’est réalisé. Mais il garde espoir. Dans ses yeux gris, on voit briller une petite flamme, un petit sursaut de vie, et quelques larmes qui débordent.
    Parce que bientôt, il sera forcé d’abandonner son travail. L’administration a déclaré qu’il était trop vieux. Et aussi que sa maladie était incurable. Le médecin, qui lui a pris ses derniers sous, a annoncé tristement qu’il ne vivrait pas vingt-quatre heures de plus.
    Alors, pour sa dernière nuit, l’homme pleure.
    Il pleure.
    Sans trêve.
    Sans bruit.
    Ses vœux se réalisent. Il avait toujours souhaité mourir la nuit, dans le plus total des silences, en compagnie de ses étoiles. Sans souffrance. Heureux.
     

    jeudi 22 mai 2014

    Reality

    Vous connaissez le film "La Boum" ? Si oui, vous devez connaître cette chanson qui revient en boucle ! Et si vous l'écoutez une fois, elle vous trotte dans la tête toute la journée ! Mais écoutez ce slow magnifique qui donne envie de danser, de voir la vie en rose, de rêver...
    Il n'y a pas de mot pour décrire cette sensation, à part : L'amour... ;-)




    Texte 2

    Un autre texte, une sorte de description :


    Les étoiles semblaient former une fine couche de poussière dans le ciel, comme sur un meuble à l’abandon. Elles envoyaient leur faible lumière sur le monde. Mais la reine de la nuit était haute cette nuit-là. La lune couvait d’un oeil maternel la terre et ses habitants.
    Les réverbères, eux, éclairaient certaines rues, telles des lanternes à la recherche d’un trésor.
    Les hauts immeubles se dressaient de toute leur hauteur et leurs fenêtres ressemblaient à des yeux qui se ferment quand vient la nuit. Elles dégageaient également une atmosphère chaleureuse, comme des refuges au milieu du Groënland.
    A travers certaines d’entre elles, on pouvait apercevoir l’écrivain incompris, qui écrira toute sa vie sans jamais rien gagner. Il griffonnera sûrement toute la nuit.
    A d’autres fenêtres, on entendait les bruits étouffés d’une joyeuse fête familiale, dégageant les senteurs attirantes d’un bon poulet rôti, ou d’un gâteau tout juste sorti du four.
    Dans d’autres, ô infamie ! Un vieillard vieillissait là, sans personne pour l’aider, sans les soins infiniment doux et revigorants d’une femme, sans les rires contagieux d’un enfant. Non, seul, il mangeait un maigre repas trouvé après maints efforts.
    Puis, les derniers magasins abaissaient leur grillage, comme on referme le couvercle d’un coffre au trésor, sans bruit. Les derniers monstres fermaient leurs yeux.
    Enfin, des noctambules marchaient dans la rue, comme des chiens errants, vagabondant sans but, cherchant sûrement un abri pour la nuit, ne sachant pas où ils vivront le lendemain.


    Là est Paris. Paris qui s’endort. Les derniers battements de vie s’éteignant sur la douce pensée d’un jour nouveau.
     

    mercredi 21 mai 2014

    Texte 1

    Voici un texte, vous pouvez commenter !


    Soudain, je la rencontrai sur la plaine, au loin. Ses longs cheveux volaient au gré du vent. Dans ses yeux, je vis que quelque chose n’allait pas :

    « - Anna ? Que se passe-t-il ? Pourquoi tu rentres si tôt ? questionnai-je anxieux.
       - Rien… du tout, articula-t-elle avec peine, ne t’inquiète pas. »

    Elle était tordue de douleur devant moi, se tenant les côtes.
    Et il ne fallait pas que je m’inquiète…

    « - …Il faut… juste que… tu partes pour l’Amérique… sans moi.
       -  Je n’y comprends rien. Et pourquoi devrai-je partir alors que tu agonises devant moi ? demandai-je au bord des larmes.
       - Je n’aurai… pas du… te le dire comme ça mais… il faut que tu saches Tom, commença-t-elle en tremblant, les… les Boschs… ils nous ont repéré… en plein passage et…
       - Oh non, pas les Boschs ! »

    Cette phrase était partie sans que je puisse la retenir. Et je pleurais maintenant, car je savais tout ce que cela pouvait signifier.

    « - Ils m’ont tiré dessus…mais j’ai réussi à m’enfuir… pour toi, murmura-t-elle, ils nous poursuivent toujours. »

    Une larme coula de sa joue et forma une petite flaque à ses pieds.

    « - Non ! hurlai-je, tu ne peux pas me faire ça, tu ne pas me laisser tout seul ! Viens, je vais t’emmener chez Joseph, il te guérira, et on fuira ensemble ! Tous les deux…
       - C’est… trop tard, regarde, dit-elle doucement comme si elle ne mesurait pas la gravité de la situation. »

    Elle ouvrit lentement son manteau de fourrure.
    A l’intérieur, une large tache de sang qui ne cessait de grandir. En plein dans sa poitrine.
    Mais ils n’auraient pas ma sœur, non, pas elle. Elle faisait quelque chose de tellement bien, mais de tellement détestable aux yeux des Boschs. En tout cas, c'était sûrement mieux que ce qu'ils faisaient, eux.

    Jamais je n’avais imaginé qu’une telle chose puisse arriver. Pour moi, la menace nazie n’existait qu’à la télé. Seulement elle venait d’atteindre ma sœur. Et je me sentais coupable de ne rien pouvoir faire. Tout semblait s’arrêter autour de nous. Le monde entier. Mes jambes me soutenaient à peine.
    Je me retins à la clôture qui bordait le chemin. Elle fit de même. Elle était encore plus mal en point que moi.

    « - C’est fini pour moi… mais pas pour toi, tu peux… encore te sauver… avant qu’ils n’arrivent, laissa-t-elle échapper dans un souffle. »

    Je m’approchai d’elle.
    Elle qui était encore si jeune.
    Elle qui assurait le passage clandestin des juifs de la France vers une terre non occupée.
    « - J’ai accompli… mon devoir, acheva-t-elle avec un triste sourire. »

    Pour la dernière fois…
    Je l’étreignis encore très longtemps. Une éternité à mes yeux d’adolescent. J’avais l’impression que ce simple baiser posé sur sa joue pouvait la guérir.
    Elle retomba lourdement sur le sol. Le mistral balaya ses longs cheveux entremêlés. Elle ferma doucement les yeux. Une larme coula le long de sa joue, allant s’écraser sur le sol. Son corps fut tressailli de violents tremblements et elle hoqueta de douleur.

    Puis tout s’arrêta. Elle cessa de respirer et son cœur stoppa son lent battement. Elle avait quitté ma vie. Elle avait quitté sa vie. Elle était morte.

    Heureuse…
    Puis le mistral balaya la plaine, emportant les quelques souvenirs que j’avais d’elle...
     

    dimanche 18 mai 2014

    Say something

    Voici une musique que j'adore... Ecoutez la absolument, c'est vraiment magnifique, et laissez vous emporter par sa magie et sa douceur !



    Vous allez adorer !!!


    Il faudrait quand même un peu l'égayer ce blog, il est tout tristounet... 


    Ba voilà !