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    vendredi 18 septembre 2015

    Chronique 9

    Legend, de Marie Lu


    J’ai vu ce livre et je me suis dit « Pourquoi pas ? », alors je l’ai pris, ayant tout de même gardé un très bon souvenir d’une dystopie (Terrienne, de J.-C. Mourlevat, ma chronique ici). Quand j’ai commencé ma lecture, je n’étais ni emballée, ni déçue. Et puis au bout d’une cinquantaine de pages, j’ai commencé à « rentrer » dans le livre. Ce livre a été une très bonne découverte, en fin de compte, et j’ai hâte de pouvoir lire la suite. Malgré tout, quelques détails dans la chronique qui suit…





    Résumé :

    June est un prodige. À quinze ans, elle fait partie de l'élite de son pays. Brillante et patriote, son avenir est assuré dans les hauts rangs de l'armée.
    Day est le criminel le plus recherché du territoire. Né dans les taudis qui enserrent la ville, il sévit depuis des années sans que les autorités parviennent à l'arrêter.
    Issus de deux mondes que tout oppose, ils n'ont aucune raison de se rencontrer... jusqu'au jour où le frère de June est assassiné. Persuadée que Day est responsable de ce crime, June se lance dans une traque sans merci... Mais est-elle prête à découvrir la vérité ?

    Mon avis :

    Dans l’ensemble, j’ai été agréablement surprise, car je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus… En fait, je ne m’attendais à rien en particulier, car je n’avais aucune idée de ma lecture, aucun a priori. J’ai du relire plusieurs fois le début pour réussir à entrer dans la lecture car le début… n’aide pas trop. Mais au bout d’une cinquantaine de pages, j’ai commencé à m’accrocher. Et je ne me suis plus arrêtée, parce que ce livre est complètement addictif. Ce n’est pas comme si l’écriture ou l’histoire étaient sublimes ou grandioses, mais je trouve que l’auteure a bien réussi à nous emporter dans l’histoire, elle ne « largue » pas ses lecteurs. 

    Surtout que le livre est plutôt facile à lire, il n’y a pas dix pages de description, donc voilà. Sans être du Zola, pourtant, on ressent quelque chose pour les personnages, ce n’est pas de l’action à donf pendant tout le livre, et j’ai beaucoup aimé ce côté. Les personnages sont assez développés, et cela permet au lecteur de s’adapter et de s’imaginer l’univers.
    Petit plus également : un chapitre sur deux est narré par l’un des deux personnages (ai-je été claire ? En gros, une fois Day, une fois June, etc.)
    J’ai également trouvé bien que l’auteure nous montre des personnages qui n’ont pas honte d’agir cruellement, des personnages « qui sourient alors qu’ils ont du sang sur les mains », ce n’est pas comme le monde « tout beau tout rose » que certains cherchent à voir. Un très bon point.

    L’histoire est très bien « réglée », tous les évènements ont leur place, et on voit que tout a été pensé, et pas écrit en vrac. Le suspens contribue également à l’addictivité (ça se dit ?) du livre.
    Pour l’histoire, June et Day vivent dans une société post-apocalyptique constituée d’un gouvernement, et d’un peuple divisé en deux quartiers principaux : les riches et les pauvres des bas quartiers. Un Examen, à l’âge de 10 ans détermine l’éducation des enfants, même si la plupart des pauvres le ratent, vivant dans une pauvreté absolue, sans éducation, et sont soi-disant amenés dans des camps de travail. La société est asservie, ignorante, et n’a aucun moyen de changer les choses. 

    Cette vision d’un monde sous dictature est assez récurrente dans les livres, mais j’ai trouvé que les personnages étaient là pour donner du « peps » à l’histoire. June, orpheline, perd son frère au début de l’histoire et va tout faire pour retrouver le meurtrier. Elle est élevée dans les hautes sphères du gouvernement, et apprend la version officielle des choses, qui va dans l’intérêt de la dictature. Day, vit dans les bas quartiers, son jeune frère, Eden, est atteint de l’épidémie qui sévit dans les bas quartiers, pour une raison inconnue et comme par hasard, ce sont ceux qui n’ont pas les moyens de faire changer les choses qui découvrent la triste vérité. Mon avis est que June et Day sont la même personne mais dans deux univers différents, et même si, selon moi, cela va un peu vite, leur rencontre prouve bien qu’il est possible de « marier » deux univers tout à fait différents.

    A propos de l'auteur :


    Marie Lu est une romancière américaine.
    Elle adore les dystopies (peut-être est-ce parce qu'elle est née en 1984?). C'est en regardant le film "Les Misérables" qu'elle a eu l'idée de mettre en scène un hors-la-loi de génie et une enquêtrice exceptionnelle au XXIe siècle.
    Avant de se consacrer exclusivement à l'écriture, Marie Lu était directrice artistique d'un studio de jeux vidéo. 
    Elle vit en Californie et "Legend" est sa première trilogie.






    Voilà ;-)



     

    4 commentaires:

    1. J'aimerai beaucoup lire ce premier tome, d'autant plus ta chronique (bien complète d'ailleurs) me donne envie de découvrir cette histoire qui pourrait largement me plaire :)

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      Réponses
      1. Je suis contente qu'elle ait pu te donner envie de découvrir cette super trilogie ;-)
        Merci !

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